CONSTRUCTION
Des bambous, de la ficelle et des bâches plastiques…
les seuls matériaux autorisés pour la construction des abris accueillant les familles rohingyas.
En août 2017, tout un peuple a abandonné ses souvenirs derrière lui pour échapper à une mort promise par la junte birmane.
En 2024, tout ce qui lui reste est une petite hutte en bambou recouverte de bâches plastiques, attachées par des ficelles dans un pays étranger…
Sans nationalité dans leur pays d’asile, le droit de posséder des terres ou de travailler en dehors du camp lui est refusé.
Sa survie ne dépend que de l’aide humanitaire.
Dans un pays où les étés sont marqués par des températures élevées et où les moussons violentes durent plus de cinq mois, la construction et la réparation continues des abris sont cruciales pour la survie de cette population démunie.
Depuis 2018, grâce à notre expérience dans la construction, le suivi et la réparation de plus de 4750 abris pour 29 000 bénéficiaires, nous avons développé une expertise proactive sur le terrain, en collaboration avec nos équipes Rohingyas, qui sont connectées aux besoins réels de leur communauté.
La chaleur qui dessèche les bambous, le soleil qui brûle les bâches, le vent et les pluies intenses de mousson, sont les causes de la fragilisation de structures d’habitation déjà très précaires.
Aussi, la très forte densité humaine des camps engendre régulièrement des incendies accidentels qui se propagent comme une trainée de poudre, ne laissant ainsi plus rien à ceux qui ne possédaient déjà pas grand-chose.
Plusieurs milliers de réfugiés doivent être alors relogés en urgence, totalement dépendant de notre capacité de réaction.
Grâce à votre générosité, nous pouvons engager les fonds nécessaires afin d’anticiper ce besoin récurrent et répondre avec un temps d’avance à l’urgence des plus démunis.